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Thermographie mammaire non invasive

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Alexandre

Mostovoï,

DHMS, BCCT

Certifié par le conseil d'administration

Clinique

Thermographe

La thermographie mammaire mesure le rayonnement infrarouge (chaleur) qui est constamment émis par la surface de la peau humaine. La peau, en tant qu’organe, respire, échange des gaz avec l’environnement, nous rafraîchit et nous garde au chaud en libérant ou en retenant la chaleur grâce au contrôle de la circulation sanguine. Cette régulation automatique se fait sans pensée consciente et est contrôlée par le système nerveux autonome via les nerfs sympathiques. L’ensemble de ce processus est appelé thermorégulation.

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La procédure repose sur le principe selon lequel l’activité chimique et vasculaire dans les tissus précancéreux et dans la zone entourant un cancer du sein en développement est presque toujours plus élevée que dans un sein normal. Étant donné que les masses précancéreuses et cancéreuses sont des tissus hautement métaboliques, elles nécessitent un apport important en nutriments pour maintenir leur croissance. Pour cela, elles augmentent la circulation vers leurs cellules en envoyant des substances chimiques qui maintiennent les vaisseaux sanguins existants ouverts, recrutent des vaisseaux dormants et en créent de nouveaux (néo-angiogenèse). Ce processus entraîne une augmentation des températures de surface régionales du sein.

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Les schémas thermologiques anormaux du sein mettent clairement en évidence des zones anormales de chaleur. Cela alerte le clinicien sur un éventuel problème de physiologie mammaire, pouvant être une infection, un processus inflammatoire, un traumatisme ou un cancer.

La thermographie mammaire n’utilise ni compression douloureuse des seins, ni rayonnement, et est non invasive. C’est un outil idéal pour l’évaluation du risque, non seulement chez les femmes de plus de 40 ans, mais aussi chez les femmes plus jeunes. Dans notre clinique, nous avons détecté des anomalies mammaires chez des femmes dès l’âge de 18 ans grâce à l’imagerie thermique. Nier l’efficacité de l’imagerie thermique mammaire en tant qu’évaluation complémentaire dans la prise en charge globale des patientes serait une grave erreur.

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La procédure est à la fois confortable et sans danger, car elle n’utilise ni radiation ni compression. En examinant attentivement les variations de température et les vaisseaux sanguins des seins, il est possible de détecter des signes d’anomalies mammaires des années avant qu’un problème plus sérieux ne se développe. Cela permet ainsi d’obtenir le signal d’alerte le plus précoce possible. Grâce à sa sensibilité extrême, la thermographie mammaire peut détecter ces variations de température et ces changements vasculaires parmi les premiers signes d’une maladie mammaire et/ou d’un état précancéreux du sein.

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La thermographie mammaire a été étudiée depuis plus de 30 ans, et plus de 800 études évaluées par des pairs figurent dans l’Index Medicus. Cette base de données comprend plus de 250 000 femmes ayant participé aux études, dont certaines ont été suivies pendant 12 ans. La thermographie mammaire affiche une sensibilité et une spécificité moyennes de 90 %.

Des études montrent que :

  • Une image infrarouge anormale est le marqueur le plus important d’un risque élevé de développer une maladie du sein.

  • Un thermogramme anormal persistant entraîne un risque 22 fois plus élevé de développer une maladie mammaire future.

  • Lorsque la thermographie est ajoutée au bilan de santé mammaire régulier d'une femme, on constate une augmentation de 61 % du taux de survie.

  • Enfin, lorsqu’elle est utilisée dans le cadre d’une approche multimodale (examen clinique + mammographie + thermographie), 95 % des cancers à un stade précoce seront détectés.

 

La thermographie mammaire n'est pas un outil à part entière dans le dépistage et le diagnostic du cancer du sein. Elle est complémentaire. On ne peut ignorer le rôle considérable de la thermographie mammaire comme indicateur précoce de risque ou comme outil de suivi du traitement. Lorsqu'un thermogramme est positif, il convient d'examiner de plus près le régime alimentaire de la patiente, son exposition à la pollution environnementale, aux toxines et son mode de vie. Des analyses sanguines cliniques en plus de l'échographie et de la mammographie sont essentielles. Lorsque la mammographie et les analyses sanguines sont négatives ou équivoques, une surveillance thermographique doit être effectuée tous les trimestres ou semestriellement chez les patientes présentant des thermogrammes suspects.

 

Les changements dans l'angiogenèse tumorale peuvent être évalués et d'autres procédures peuvent être demandées pour aider à établir le diagnostic le plus précoce possible. La thermographie mammaire est non ionisante et sûre et il n'y a aucune raison de simplement « attendre et voir » plus longtemps. C'est à ce stade qu'une décision importante doit être prise. Nous ne pouvons plus être passifs mais devons devenir proactifs avec notre santé. L'attente et la surveillance simplement parce qu'une mammographie est négative ou équivoque ne sont plus acceptables. Avec une approche plus universelle et apolitique, l'imagerie thermique peut devenir un outil d'alerte précoce précieux et indispensable dans les soins de santé des patients. Puisqu'il a été déterminé qu'une femme sur huit sera atteinte d'un cancer du sein, nous devons utiliser tous les moyens possibles pour détecter les cancers au moment où les chances de survie sont les plus élevées. L'utilisation appropriée des auto-examens des seins, des examens médicaux, de la thermographie mammaire et de la mammographie constituent ensemble le système de détection le plus précoce disponible à ce jour. Si le traitement est effectué aux stades les plus précoces, des taux de guérison supérieurs à 95 % sont possibles.

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