En tant que thermographe clinique du sein, je constate de plus en plus de cas de seins fibrokystiques par rapport à toute autre anomalie mammaire. Les kystes se forment probablement chez les femmes âgées de 30 à 50 ans ; cependant, la plus jeune patiente que j'ai évaluée avait 12 ans et avait plusieurs kystes dans ses seins. En fait, je vois cette condition de plus en plus souvent chez des femmes de plus en plus jeunes. Il faut se poser la question : « Qu'est-ce qui pourrait contribuer à l'augmentation de cette condition aussi tôt dans la vie, et que se passerait-il pour ces filles et ces femmes au fil des années si elles continuent sur cette voie ? »

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Les symptômes de la maladie fibrokystique du sein (MFS) peuvent aller de légèrement gênants chez certaines femmes à extrêmement douloureux chez d'autres. La gravité de ces symptômes peut varier d'un mois à l'autre chez la même femme. Certaines femmes ont l'impression que leurs seins deviennent tellement douloureux qu'elles ne peuvent même pas les toucher et ont du mal à dormir la nuit à cause de la douleur. Cette maladie en soi n'est pas dangereuse, mais elle complique l'auto-examen des seins, car il est difficile d'identifier une nouvelle bosse parmi celles déjà existantes. Par conséquent, les palpations, les compressions, les radiographies et les biopsies de routine que de nombreuses femmes subissent en raison de la structure fibrokystique de leurs seins peuvent en fait entraîner davantage de traumatismes et augmenter le risque de développer une malignité.

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À mon avis, les hormones synthétiques présentes dans notre environnement, ainsi que les hormones de croissance et les œstrogènes administrés au bétail, imitent les œstrogènes et encouragent la prolifération de cette condition chez la plupart des femmes. Les jeunes filles commencent à avoir leurs règles dès l'âge de 10 ans, alors que l'âge des premières menstruations était entre 14 et 16 ans il y a seulement une génération. De plus, les femmes continuent leur cycle menstruel jusqu'à 52-54 ans, au lieu de 50 ans ou moins comme c'était le cas auparavant. Cette extension sans précédent du cycle menstruel a un effet dévastateur sur les femmes, en particulier sur les zones hormonales telles que les seins et les ovaires. Les niveaux fluctuants d'œstrogènes expliquent la nature kystique de l'inflammation et du gonflement fréquents chez les femmes souffrant du syndrome prémenstruel. Les régimes riches en graisses, avec des viandes et des produits laitiers chargés de xénoestrogènes jouent un rôle dans la formation de nodules douloureux. La caféine dans le café, les colas et les soi-disant « boissons énergétiques », la théophylline dans le thé, la théobromine dans le chocolat ont été montrés comme contribuant à cette inflammation et doivent être éliminés de votre alimentation.

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Les femmes ayant des antécédents de constipation ou de mouvements intestinaux irréguliers ont plusieurs fois plus de risques d'avoir des kystes que celles qui ont au moins un mouvement intestinal par jour. Il est important de souligner que celles qui consomment régulièrement un régime alimentaire végétal excrètent deux à trois fois plus d'œstrogènes détoxifiés que celles qui mangent de la viande ; les carnivores ont donc tendance à réabsorber l'excès d'œstrogènes à travers la paroi intestinale. Les patientes ayant des kystes et des fibroadénomes dans leurs seins auront souvent des kystes et des nodules dans d'autres parties de leur anatomie, bien sûr dans les mêmes zones affectées hormonalement le long de l'arbre endocrinien, y compris la thyroïde, les ovaires et l'utérus.

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De nombreux termes sont utilisés pour décrire certaines conditions des seins :

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Les fibroadénomes sont des tumeurs qui se forment dans les tissus en dehors des canaux galactophores. Ils sont généralement lisses et fermes, avec une texture quelque peu caoutchouteuse. Un fibroadénome n'est généralement pas attaché aux tissus environnants et se déplace légèrement lorsqu'on le touche. Ils sont le plus souvent trouvés chez les adolescentes et les femmes dans la vingtaine, mais peuvent se développer à tout âge.

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Les kystes sont des sacs remplis de liquide dans le sein. Ils se forment probablement lorsque les canaux se bouchent avec des cellules mortes lors du processus normal de vidange et de remplissage. Les kystes sont généralement mous et ronds ou ovales. Cependant, un kyste profondément dans le sein peut sembler dur, car il pousse contre un tissu mammaire plus ferme. Une femme ayant un kyste peut ressentir de la douleur, surtout si le kyste augmente de taille avant son cycle menstruel, comme c'est souvent le cas.

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La maladie fibrokystique du sein est une affection bénigne (non cancéreuse) caractérisée par des bosses rondes qui se déplacent librement dans le tissu mammaire et qui généralement se dilatent et se rétractent avec le début et la fin du cycle menstruel. On estime qu'environ 40 % des femmes en Amérique du Nord souffrent de la maladie fibrokystique du sein. Le tissu fibrokystique se présente généralement avec de l'hypothermie (refroidissement) sur une image thermographique.

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Une croissance cancéreuse dans le sein est souvent non douloureuse et ne se déplace pas librement lorsqu'on la touche. Lors de l'évaluation thermographique, les zones à haut risque se présentent souvent sous la forme d'une zone asymétriquement chaude, avec un réchauffement considérable lors du défi fonctionnel.

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Un certain nombre d'autres problèmes mammaires bénins ou non cancéreux peuvent être classés sous les conditions fibrokystiques. Ceux-ci incluent des troubles pouvant conduire à une inflammation du sein (mastite), des infections, des écoulements du mamelon, des canaux galactophores dilatés, des kystes remplis de lait, des croissances de type verrue dans le canal et une croissance excessive du tissu fibreux autour des glandes. De nombreuses femmes ont subi plusieurs procédures invasives au fil des ans, comme des aspirations à l'aiguille et des biopsies pour examiner ces conditions. Il faut se demander s'il est possible de prévenir ou même d'inverser ce problème dès le départ ?

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La maladie fibrokystique doit être traitée en comprenant qu'il s'agit d'un problème multifactoriel qui nécessite une approche multimodale ; les stratégies suivantes se sont révélées très efficaces dans notre clinique :

Nous commençons par un historique détaillé du cas individuel afin d'identifier les zones problématiques telles que les conditions de santé actuelles, les maladies passées, les médicaments susceptibles de provoquer des symptômes et tout problème physique et psychologique non résolu. Une fois le « tableau » du cas complet et qu'un déséquilibre clair a été identifié, une approche thérapeutique est appliquée pour traiter les problèmes. Puisque chaque histoire de cas est unique, chaque cas nécessite une approche différente.

Conseils diététiques – En plus d'éliminer la caféine, les graisses saturées et le sel, un régime riche en fibres comprenant une grande variété d'aliments d'origine végétale, sans pesticides ni hormones, aidera à prévenir les fluctuations cycliques de la taille des kystes et de leur sensibilité. Un régime riche en fibres est extrêmement bénéfique pour l'élimination des toxines indésirables, empêchant les xénoestrogènes dangereux d'être réabsorbés dans le corps. Augmentez la consommation de légumes, en particulier ceux de la famille des crucifères (chou, brocoli, choux de Bruxelles et chou frisé). L'ingrédient principal de ces légumes est l'indole carbinol, qui favorise la production de 2-hydroxyestrone (un œstrogène protecteur) et contrecarre l'effet prolifératif du 16-alpha-hydroxyestrone (un mauvais œstrogène). Vous devriez également maintenir votre flore intestinale en bonne santé en utilisant des probiotiques.

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Maintenir et améliorer la capacité de votre foie à métaboliser les œstrogènes provenant de différentes sources. Cela peut être fait grâce à une bonne nutrition et nécessite des concentrations très spécifiques de nutriments et parfois un soutien et une détoxification du foie. Il s'agit d'un programme continu et à vie de prévention. L'objectif ultime ici est d'améliorer votre métabolisme des œstrogènes.

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Conseils sur le mode de vie – Commencez et maintenez un programme d'exercice qui aborde les trois composantes essentielles de la santé : la durée (aérobie), la force (résistance au poids) et la flexibilité (étirements). Une routine d'exercice modéré quotidienne favorisera la perte de poids et l'équilibre hormonal, stabilisant votre humeur et votre bien-être général.

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Équilibre hormonal – Au fil des années, j'ai eu le plaisir et le privilège de connaître le Dr Pettle, MD, l'autorité canadienne de premier plan sur les hormones bio-identiques. J'ai observé que l'évaluation correcte des niveaux hormonaux d'un patient - en utilisant des tests sanguins, de salive et d'urine, devrait être effectuée dès le début du traitement pour établir une base de référence et identifier clairement les déséquilibres hormonaux qui contribuent involontairement aux anomalies mammaires. Il n'est pas surprenant de constater que la plupart des problèmes dans ce domaine résultent de la dominance des œstrogènes et de la carence en progestérone. L'utilisation de progestérone bio-identique dans la seconde moitié du cycle féminin pour équilibrer les hormones a prouvé son efficacité à maintes reprises. Les bloqueurs naturels des œstrogènes fabriqués à partir de légumes crucifères, tels que le DIM et l'I3C, ainsi que le Calcium D-Glucorate, ont également prouvé leur efficacité au cours d'années de travail clinique. Les médecins européens ont utilisé cliniquement la solution de Lugol, un mélange d'iode et d'iodure de potassium, pendant plus de cent cinquante ans. Il est également essentiel de tester correctement la thyroïde, car les troubles de la thyroïde précèdent généralement les maladies du sein.